Défis
Lorsqu’un projet inclut des intervenants qui ne désirent pas collaborer, ceci peut avoir des répercussions négatives sur la réussite de la collaboration. Il faudra travailler plus étroitement avec ces personnes pour comprendre leurs points de vue et prendre en compte leurs préoccupations.
Modèle de pratique en solo
Les professionnels qui ont été formés selon un modèle traditionnel de pratique en solo peuvent préférer une pratique autonome, en dehors de réseaux de collaboration. Ci‑dessous, un médecin pratiquant dans un service de première ligne nous parle de certains de ses collègues et de sa perspective sur le travail en équipe.
« Il y a des intervenants qui rendent ça difficile. Ils ont été invités pour participer en tant que membre d’une équipe, mais ça ne paraît pas du tout. Ils ne veulent tout simplement pas collaborer. C’est leur attitude, puis je dois vraiment élaborer toute une stratégie pour les amener à participer »
L’idée de faire partie d’un projet de collaboration, et de partager des points de vue et des responsabilités avec un autre professionnel, peut apparaître inhabituelle et même un peu menaçante pour certains intervenants.
C’est à prendre ou à laisser!
Lorsque des intervenants font passer leurs valeurs personnelles avant les objectifs de la collaboration, il s’agit d’un obstacle qui peut nuire à la réussite de la collaboration. Avec eux, c’est presque toujours : « C’est à prendre ou à laisser! ».
Travailler avec des intervenants dont les valeurs personnelles ne correspondent pas à l’objet de la collaboration peut se révéler un défi de taille. Il faut aborder cette situation pour assurer la survie de la collaboration.
Former les praticiens pour qu’ils soient en mesure de s’engager dans des collaborations interdisciplinaires ou intersectorielles est l’une des conditions facilitantes au niveau systémique – Formation ciblée des professionnels.