Conditions Facilitantes
Il existe à l’échelle systémique du soutien pour des infrastructures d’information et de communications claires et efficaces. En 2004, Santé Canada faisait état de ce qui suit :
« Les télédossiers de santé et la télésanté jouent un rôle clé dans le renouvellement du système de santé, surtout pour les Canadiens et les Canadiennes qui vivent dans des régions rurales et éloignées. Conscients de l’investissement substantiel effectué et des accomplissements réalisés jusqu’à ce jour, les premiers ministres conviennent d’accélérer la conception et la mise en œuvre des télédossiers, y compris la prescription électronique. » Pour de plus amples renseignements à cet effet, consulter http://www.hc-sc.gc.ca/hcs-sss/delivery-prestation/fptcollab/2004-fmm-rpm/index-fra.php. Pour un compte rendu du mémoire au sénat du Canada, consulter http://www.cna-aiic.ca/~/media/cna/page-content/pdf-fr/brief_10_year_plan_f.pdf?la=fr.
L’accord sur le renouvellement des soins de santé
« En 2000, un accord entre les chefs des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux (les premiers ministres) instaurait des réformes importantes concernant les soins de santé primaires, la gestion des produits pharmaceutiques, la technologie de l’information et la communication en santé, le matériel et l’infrastructure de la santé. Au même moment, le gouvernement fédéral augmentait les transferts de fonds en santé.
En 2003, les premiers ministres ont conclu l’Accord sur le renouvellement des soins de santé, qui prévoyait des modifications à la structure du système de soins de santé pour favoriser l’accessibilité, la qualité et la viabilité à long terme. Selon l’Accord, les gouvernements s’engageaient à mener des réformes ciblées dans des domaines comme le renouvellement accéléré des soins de santé primaires, le soutien de la technologie de l’information (p. ex. dossiers de santé électroniques, télésanté), la couverture de certains médicaments et soins à domicile, un meilleur accès au matériel diagnostique et médical, et une meilleure responsabilisation de la part des gouvernements.
Dans le cadre de l’Accord, les transferts de fonds en santé du gouvernement fédéral ont été augmentés et, à compter d’avril 2004, les transferts de fonds et d’impôts du TCSPS ont été répartis entre le Transfert canadien en matière de santé pour les soins de santé et le Transfert canadien en matière de programmes sociaux pour l’éducation postsecondaire, les services sociaux et l’aide sociale.
En 2004, les premiers ministres ont annoncé d’autres réformes dans le Plan décennal pour consolider les soins de santé. Les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux se sont engagés à adopter un plan de renouvellement des soins de santé, qui comprenait l’application de réformes dans des domaines clés comme la gestion des délais d’attente, les ressources humaines en santé, la santé des Autochtones, les soins à domicile, les soins de santé primaires, une stratégie nationale relative aux produits pharmaceutiques, les services de soins de santé dans le Nord, l’équipement médical, la prévention, la promotion et la santé publique et la présentation de rapports améliorés sur les progrès réalisés par rapport à ces réformes.
Pour soutenir ce plan, le gouvernement fédéral a augmenté les transferts de fonds pour les soins de santé, ce qui comprend l’augmentation annuelle du Transfert canadien en matière de santé à compter de 2006-2007 jusqu’en 2013-2014 afin de favoriser une croissance prévisible concernant le financement fédéral. » Trouvé sur : http://www.hc-sc.gc.ca/hcs-sss/pubs/system-regime/2011-hcs-sss/index-fra.php#a3.
L’Agence de la santé publique du Canada appuie le mouvement envers une infrastructure de communication intégrée.
C’est le bon moment, puisque mondialement, nous nous dirigeons vers un monde de plus en plus informatisé.
Une représentante ministérielle explique :
« Nos actions vers un système de communication informatisé harmonisé entre la santé publique et les services de première ligne se sont améliorées depuis la mise en place de l’Agence de la santé publique du Canada.
Toutefois, il existe toujours des contraintes, parce que les deux systèmes sont dotés d’infrastructures de communication électronique très différentes. »
Les avantages d’une infrastructure d’information et de communication harmonisée sont un aspect encourageant. L’efficacité que l’on peut retirer en santé publique d’un système d’information et de communication harmonisé est liée à une meilleure gestion de cas, à la gestion des éclosions de maladies infectieuses, à l’amélioration de la prestation et du suivi de la vaccination ainsi qu’à une meilleure gestion des stocks de vaccins. De plus, à l’échelle systémique, il y a un énorme potentiel de recherche et de prise de décisions axées sur la population en se fondant sur les données sur la mortalité et la morbidité.