Votre point de vue
Bienvenue à la trousse à outils pour réussir la collaboration entre les services de première ligne et la santé publique. Reconnaissez-vous ces points de vue? Examinons-les ensemble.
Les collaborateurs prudents sont d’avis qu’il faut bien soupeser les collaborations potentielles, tout en réfléchissant aux collaborations déjà établies. Ils sont d’avis que la santé publique ne veut pas se retrouver à gérer des interventions des services de première ligne, et que ses intervenants souhaitent traiter des enjeux à un niveau populationnel plutôt qu’au niveau de la santé individuelle. De plus, ils sont d’accord que chaque parti travaille déjà à pleine capacité. Aussi, ils croient que les partenaires devraient maintenir le dialogue pour réussir leurs collaborations. Les stratégies devraient être déployées à l’échelle locale; et on devrait commencer par de petits projets.
Les collaborateurs prudents ne sont pas d’avis qu’un mandat clair de la part de la haute direction facilite la collaboration. Ils ne sont pas d’accord qu’il y a des problèmes de communication entre les secteurs d’intervention, et qu’il faudrait encore plus de mécanismes ou de technologies d’information pour améliorer la communication entre les secteurs.
Les collaborateurs axés sur le système sont d’avis qu’il est essentiel d’avoir un mandat clair, de la part de la haute direction, pour assurer que tous les acteurs du système de santé travaillent ensemble de manière efficace. Ils sont d’avis que les intervenants des différentes directions du Ministère doivent réellement croire en la collaboration, et qu’ils doivent rédiger des politiques qui engagent les organisations à travailler ensemble. Le leadership au niveau du Ministère est essentiel pour eux. Ce groupe croit également que des services de santé financés globalement sont favorables à la collaboration.
Les collaborateurs axés sur le système ne croient pas que des mandats différents soient des obstacles à la collaboration. Ils ne sont pas d’avis que les intérêts des syndicats ou que des modes de financement différents constituent des défis. Ils sont plutôt neutres en ce qui a trait à des facteurs au niveau organisationnel et interpersonnel.
Les isolationnistes compétents sont d’avis qu’une compréhension claire des rôles est essentielle à la collaboration. Ils croient que les intervenants de différentes professions ne peuvent pas apprécier la collaboration à sa juste valeur, parce qu’ils ont des formations différentes. Ils croient également à l’importance que chacun puisse mobiliser ses compétences particulières. Aussi, ce groupe est d’avis que des mandats différents, et l’absence de financement stable et pérenne, constituent des obstacles à la collaboration.
Les isolationnistes compétents ne sont pas d’accord qu’il existe des données probantes sur les bienfaits de la collaboration sur la santé des populations, à long terme. Ils ne croient pas à la pertinence de protocoles d’entente ou de politiques d’engagement. Enfin, ce groupe n’est pas d’avis que le fait de travailler ensemble, en proximité, dans un même endroit, ou que le maintien de dialogue, soient nécessairement favorables à la collaboration.