Travailler Ensemble

Travailler ensemble : des stratégies en devenir

IMG_WorkingTogether

La collaboration exige que des risques, des inconvénients et des ressources soient partagés entre les partenaires. C’est donc différent d’une réunion ou d’une rencontre de travail.

Certaines collaborations établissent des réseaux d’échange d’informations très facilement, dès le début. Puis, les partenaires s’engagent rapidement dans un processus de collaboration qui nécessite le partage d’un certain nombre de risques et de ressources.

Des activités partagées entre les services de première ligne et la santé publique
  • Contrôle et prévention des infections transmissibles
  • Partage d’information
  • Cogestion de programmes et de services
  • Orientation et suivi
  • Conseils et consultation

Les intervenants des services de première ligne et de la santé publique travaillent ensemble à travers différentes activités, en collaboration. Plusieurs de ces activités s’inscrivent dans l’offre de services individuels comme, par exemple, la prévention, le contrôle et la déclaration d’infections transmissibles sexuellement.

L’offre de cliniques de vaccination est un autre exemple de collaboration. Des activités d’orientation et de suivi, de même que l’offre de services de counseling et de consultation sont fréquemment offert en collaboration. D’autres programmes ou services de proximité, de réduction des méfaits, en santé mentale ou en toxicomanies, auprès de diverses clientèles à risque, ainsi que des groupes de soutien à l’allaitement, constituent des exemples probants de collaboration.

Au niveau populationnel, les partenaires peuvent travailler ensemble dans des activités de gestion et d’administration. À ce titre, notons la gestion de systèmes intégrés de technologies de l’information, la planification des horaires de cliniques communautaires, la planification stratégique de programmes et de services, ou la production de rapports sur l’état de la santé de la population.

Au niveau organisationnel, le partage d’informations, comme le statut vaccinal des patients, ainsi que l’élaboration ou le partage d’outils et de ressources informationnelles, sont assez courants. Par exemple, la révision et de la distribution de dépliants faisant la promotion de ressources pour la santé des femmes ou, encore, la distribution de matériel de lutte au tabagisme sont fréquents.

Les intervenants des services de première ligne et de la santé publique peuvent également travailler ensemble, en collaboration, au sein de projets de recherche, d’initiatives communautaires ou de coalitions. Ces partenaires peuvent aussi travailler ensemble dans des activités éducatives et de formation; ou dans l’élaboration de guides de pratique ou de politiques publiques.

Des activités uniques à chaque secteur?

Services de première ligne

  • Services cliniques
  • Counseling

Santé publique

  • Coordination et liaison avec divers partenaires de la communauté
  • Surveillance et inspection

IMG_Baby

Bien que plusieurs activités soient réalisées ensemble par des intervenants des services de première ligne et de la santé publique, certaines activités sont davantage associées à l’un ou l’autre secteur.

Par exemple, les intervenants des services de première ligne sont reconnus pour leur expertise dans la prestation de services cliniques, incluant le counseling, tandis que les intervenants en santé publique ont acquis de l’expertise dans la coordination et la liaison avec divers partenaires de la communauté. De plus, ils exercent un rôle particulier dans des fonctions de surveillance et d’inspection, comme la gestion de la chaîne de froid pour les vaccins.

Dans certaines provinces, les intervenants de santé publique sont impliqués dans la planification, la surveillance et la recherche, plutôt que dans la prestation de services cliniques. Par ailleurs, ils accompagnent des intervenants locaux, communautaires ou des services de première ligne en partageant leur expertise et leurs ressources pour appuyer le développement d’initiatives locales. Les rôles de chacun sont donc complémentaires, ce qui est favorable à la collaboration.

Une conjugaison intelligente des habiletés complémentaires de chacun peut produire des collaborations fructueuses.

IMG_Vaccination_VanExemples de populations pouvant bénéficier de la collaboration
  • Personnes ayant peu accès à des services
  • Personnes vivant avec des situations de santé complexes
  • Communautés éloignées ou rurales
  • Communautés culturelles diverses
  • Parents de jeunes enfants
  • Intervenants en formation
  • Personnes aux prises avec des dépendances ou toxicomanies
  • Travailleurs du sexe
  • Personnes itinérantes ou sans abri

Plusieurs populations peuvent bénéficier d’initiatives de collaboration entre des services de première ligne et la santé publique. Parmi celles-ci, notons les groupes de personnes qui rencontrent des obstacles dans l’accès aux services, les personnes vivant avec des situations de santé complexes, certaines communautés culturelles ou les parents de jeunes enfants. De plus, les personnes aux prises avec des dépendances ou la toxicomanie, les personnes itinérantes ou sans abri et les travailleuses du sexe sont souvent desservies par des projets de collaboration.

Les collaborations sont souvent initiées à l’intention de ces populations puisqu’elles vivent des situations complexes nécessitant plus de temps d’intervention et davantage de références et de liens avec une diversité de services dans la communauté. Elles requièrent aussi différentes expertises que seule une équipe interdisciplinaire peut offrir.

Enfin, les intervenants qui travaillent ensemble dans une collaboration peuvent aussi en bénéficier lorsqu’ils ont accès à des activités de formation pour soutenir la réalisation de leurs programmes et services développées conjointement.

>'); ?>